Article de presse du Télégramme Quimper

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Gabriel Le Du, auteur généreux et volontaire 19 octobre 2012/ Sylvain Falize / Gabriel Le Du a transmis les recettes de son livre à André Civray, directeur de l'IRTMS. Un chèque de 1.800EUR a été remis, hier, à l'Institut de recherche translationnelle en maladies du sang. Le donateur s'appelle Gabriel Le Du, auteur engagé et généreux du livre «Cancéreux et heureux». Sur les 500 exemplaires édités, j'ai vendu 400 livres et j'en ai offert 100», résume Gabriel LeDu. Ce professeur dans le bâtiment, qui a été atteint par trois cancers, a remis, hier, un chèque de 1.800EUR pour l'Institut de recherche translationnelle en maladies du sang. Un don que l'association Entraide Cancer en Finistère a remis au directeur de l'établissement brestois, André Civray. «J'étais déjà venu pour témoigner ici. Des gens m'ont redonné espoir et je ne l'oublie pas», s'est souvenu l'auteur. Un message positif Ayant connu la chimiothérapie, l'immunothérapie, la rechute et quelques errances médicales, Gabriel Le Du s'était promis de terminer son ouvrage. «J'avais un devoir de partage. J'y raconte ma souffrance, celle de mes proches aussi, mais je délivre surtout un message d'espoir. Comme le professeur Berthou m'a très bien pris en charge à Brest et qu'il est aussi le directeur des programmes de l'IRTMS, son institut est le meilleur récipiendaire des recettes». Son livre, intitulé «Cancéreux et heureux», sera réédité à 500 exemplaires, toujours à ses frais. Ce qui devrait assurer une autre contribution à l'institut. «Des résultats à la fin de l'année» Le directeur de l'Institut de recherche, André Civray, a chaudement remercié cet auteur généreux, allant même jusqu'à promettre des résultats. «Les maladies du sang comme la leucémie n'ont pas encore de remède permettant de traiter uniquement les cellules malades. Comme pour le cancer, le traitement le plus courant est la chimiothérapie. Alors nous travaillons actuellement sur des algues marines, des oursins et venins de serpents. Les résultats sont très bons. Quelque chose devrait sortir d'ici à la fin de l'année. Nous montrerons que Brest n'a rien à envier à Paris dans la recherche translationnelle». «Pas de petits dons» L'IRTMS ne fonctionnant que grâce à des animations de bénévoles, notamment avec la Fédération Leucémie Espoir, mais aussi grâce à des dons et des legs, le directeur connaissait l'importance du chèque. «L'État ne nous aide qu'en mettant à disposition nos locaux de Brest alors je dis à tout le monde qu'il n'y a pas de petits dons». L'institut existe depuis deux ans. Son budget était de 300.000 EUR la première année, il est monté à 400.000EUR cette année. André Civray ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. «J'espère pouvoir doubler les effectifs d'ici deux ou trois ans. Rien n'est impossible pour pouvoir soigner les malades». Imprimer Télécharger Envoyer 

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